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N° PA59000054 - Ancienne brasserie-malterie Lefebvre-Scalabrino

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
Adresse :
Marché-aux-Chevaux (rue du) 16 ; Jean-Jaurès (rue)
 
59360 Le Cateau-Cambrésis
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'un établissement public communal ; propriété d'une société privée
Siècle :
1er quart 20e siècle
Date :
2000/03/27 : classé MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

L'ensemble des bâtiments de la brasserie : l'atelier de production (avec la salle des machines, dénommé bâtiment A) , en totalité, reconstruit après 1918 (cad. AE 377, 1033) ; les façades et toitures de l'ancien atelier de production de l'abbaye Saint-André (dénommé bâtiment B) (cad. AE 1003, 1034) ; les façades et toitures sur cour des deux logements patronaux (dénommés bâtiments C et D) (cad. AE 382, 1031) ; les façades et toitures sur cour des anciennes écuries et dépendances de l'abbaye Saint-André (dénommées bâtiment E) (cad. AE 1031) ; le sol de la cour (cad. AE 377, 382, 1031 à 1034) : classement par arrêté du 27 mars 2000

Historique :

En 1913, M. Lefebvre-Scalabrino avais entrepris la construction d'une nouvelle brasserie, en partie détruite durant la Première Guerre mondiale, puis reconstruite en 1918. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne abbaye Saint-André, dont elle a gardé quelques éléments anciens, notamment les communs (écuries). L'usine est principalement en brique à décor de pierre, avec un haut atelier de fabrication en deux corps à pignons de style régionaliste, surmonté du toit polygonal de la touraille et sa cheminée d'aération. De haut en bas, la production s'effectuait suivant le procédé en cascade : au quatrième étage commençaient le stockage et la mouture du malt sous un toit à éclairage zénithal. Au troisième se trouvait la touraille, disposant ses paliers pour la torréfaction des grains. Au deuxième était le concasseur à malt. Une machine à vapeur, encore en place, modèle Weyher et Richemont, fournissait l'énergie, transmise par courroies d'étage en étage, ceux-ci communiquant par des escaliers droits métalliques. La fermentation en fûts se faisait dans les caves, voûtées en brique. En fond de cour se trouvaient deux logements patronaux et la cour pavée était entièrement traversée par un souterrain se dirigeant vers les remparts de la ville. Au moment de sa cessation d'activité (1926) , la brasserie employait près de 20 ouvriers et produisait 10 000 hectolitres de bière de fermentation haute conditionnée en bouteilles. Elle abrite un intéressant matériel de cuves, trémie, four et pompe.